Balzac et Tourangeaux

Si Balzac n’a cessé d’afficher son amour de la Touraine, son estime pour les Tourangeaux était pour le moins réservée !

Ainsi, dans une lettre à Victor Radier, en 1830, écrivait il :

« Oh si vous saviez ce que c’est que la Touraine !…

On y oublie tout. Je pardonne bien aux habitants d’être bêtes, ils sont si heureux ! Or vous savez que les gens qui jouissent beaucoup sont naturellement stupides ».

Et, dans « L’illustre Gaudissant » reprenait-t-il ce dicton populaire : «  Tourangeau, veux-tu de la soupe ? - Oui – Apporte ton écuelle – Je n’ai plus faim. »

Est-ce la douceur harmonieuse des plus beaux paysages de la France, est-ce la tranquillité d’un pays où jamais ne pénètrent les armes de l’étranger, qu’est du le mol abandon de ces faciles et douces mœurs ?

Plus récemment, même s’il n’avait pas l’envergure de Balzac, un ancien Président d’Université confiait « les Tourangeaux vous serrent facilement la main mais vous ouvrent difficilement leur porte» !

 JAL



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Balzac, ce héraut de la Touraine ?